Ventre mou!
Mon ventre était énorme. Il était gros et lourd. Quand j’échappais quelque chose, je réfléchissais sérieusement à la nécessité de le ramasser. Si je pouvais attendre que Jérémie ou Daphné le prenne pour moi, j’attendais.
J’avais mal aux hanches, je dormais mal, je ne voyais plus mes pieds... J’aimais ma bédaine, mais je suis vraiment heureuse ne plus l’avoir.
Je suis quand même chanceuse. J’ai eu une autre belle grossesse. Pas de problème. Pas de difficulté. Pas de maladie. J’ai un corps propice à l’enfantement! Malgré tout, je ne suis pas fâchée d’être à nouveau seule dans mon corps!
Mon ventre est vide. Un ballon dégonflé. Il est mou et plissé. J’ai quelques vergetures violacées qui bariolent le dessous de mon nombril. Le plus drôle, c’est que je ne les avais même pas vues avant d’accoucher, ces lignes! Elles étaient hors de mon champ de vision!
Et, vous savez, je m’en fous. Mon ventre est mou; je m’en fous. J’ai des vergetures; je m’en fous. Pas «je m’en fous, ça va finir pas partir» ou «je m’en fous je vais faire des abdos et ça va revenir comme avant». Un vrai «je m’en fous». Avoir un nombril slaque, c’est un prix que je suis prête à payer pour avoir mes deux filles. Ce n’est juste pas important pour moi. Mon ventre a servi de jardin pour faire pousser deux filles. Deux personnes ont grandi dans mon ventre.
J’ai mis des vrais pantalons aujourd’hui, même pas de bande élastique à la taille, un vrai bouton et un zip! Yes! Ma peau abdominale tombait un peu par-dessus et je m’en fous. Je me sens bien. Je me sens belle. Je me sens forte. Mon ventre mou, c’est ma médaille de maman!
J’ai sorti deux êtres humains de moi-même. Deux. Ça a marqué mon corps. Tant mieux.
J’avais mal aux hanches, je dormais mal, je ne voyais plus mes pieds... J’aimais ma bédaine, mais je suis vraiment heureuse ne plus l’avoir.
Je suis quand même chanceuse. J’ai eu une autre belle grossesse. Pas de problème. Pas de difficulté. Pas de maladie. J’ai un corps propice à l’enfantement! Malgré tout, je ne suis pas fâchée d’être à nouveau seule dans mon corps!
Mon ventre est vide. Un ballon dégonflé. Il est mou et plissé. J’ai quelques vergetures violacées qui bariolent le dessous de mon nombril. Le plus drôle, c’est que je ne les avais même pas vues avant d’accoucher, ces lignes! Elles étaient hors de mon champ de vision!
Et, vous savez, je m’en fous. Mon ventre est mou; je m’en fous. J’ai des vergetures; je m’en fous. Pas «je m’en fous, ça va finir pas partir» ou «je m’en fous je vais faire des abdos et ça va revenir comme avant». Un vrai «je m’en fous». Avoir un nombril slaque, c’est un prix que je suis prête à payer pour avoir mes deux filles. Ce n’est juste pas important pour moi. Mon ventre a servi de jardin pour faire pousser deux filles. Deux personnes ont grandi dans mon ventre.
J’ai mis des vrais pantalons aujourd’hui, même pas de bande élastique à la taille, un vrai bouton et un zip! Yes! Ma peau abdominale tombait un peu par-dessus et je m’en fous. Je me sens bien. Je me sens belle. Je me sens forte. Mon ventre mou, c’est ma médaille de maman!
J’ai sorti deux êtres humains de moi-même. Deux. Ça a marqué mon corps. Tant mieux.
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