Montréal de fin de semaine
On a fait le voyage de retour. Descendu la rivière. Suivi le courant. Le trajet en sens inverse.
En fin de semaine, on est retournés à Montréal.
J'avais très hâte de retourner dans cette ville si précieuse, mais j'appréhendais aussi ce voyage. C'est plus facile de ne pas s'ennuyer quand tu ne vois ce dont tu t'ennuies.
Cet été, j'ai souvent eu l'impression que j'étais en vacances à Gatineau, que c'était un trip temporaire, que j'allais rentrer chez moi bientôt. Retourner dans de la métropole, c'était confirmer que, non, ce n'était plus chez moi. J'y étais en vacances, pas pour vrai.
La route a commencé tout croche: un flat. On a dû arrêter au Canadien Tire faire réparer ça. Ça nous a retardés dans notre horaire parce qu'on avait prévu arriver tôt et passer du temps à la garderie pour que les filles puissent jouer avec leurs amis et les éducatrices. On devait être là à 15h00, on est arrivés in extremis à 17:26. On a quand même vu plusieurs amis, j'étais contente. Je ne peux pas dire que je n'ai pas fondu en larmes en arrivant. Que d'émotions! Retourner là, c'est revivre beaucoup de moments marquants de nos vies.
On a dormi chez Marie-Claude et Jo. Les filles ont joué avec Max. C'était génial. On a joué dans plein de parcs, on est allés dans des petits commerces cutes qui ne sont pas des chaînes, on a acheté des hot dog dans un dep pour les faire griller au parc Jarry. C'était vivre Montréal à fond.
On a vu des amis à qui je n'ai pas assez parlé, le temps filait trop vite.
On est retournés dans la ruelle. C'était comme rentrer chez nous. En marchant, je me suis dit que je devais faire un lavage en arrivant parce qu'il faisait beau pour étendre. Mais non. Je n'arrivais pas chez nous. Ma corde à linges n'était plus dans cette ruelle.
Je suis tellement contente d'être revenue à Montréal. J'aime tellement cette ville où j'ai passé toute ma vie adulte. Je l'aime d'amour.
Je suis bien à Gatineau, mais c'est un mode de vie très différent. Ce n'est pas la même chose. Il faut s'adapter. Ce n'est pas une transition facile.
En fin de semaine, on est retournés à Montréal.
J'avais très hâte de retourner dans cette ville si précieuse, mais j'appréhendais aussi ce voyage. C'est plus facile de ne pas s'ennuyer quand tu ne vois ce dont tu t'ennuies.
Cet été, j'ai souvent eu l'impression que j'étais en vacances à Gatineau, que c'était un trip temporaire, que j'allais rentrer chez moi bientôt. Retourner dans de la métropole, c'était confirmer que, non, ce n'était plus chez moi. J'y étais en vacances, pas pour vrai.
La route a commencé tout croche: un flat. On a dû arrêter au Canadien Tire faire réparer ça. Ça nous a retardés dans notre horaire parce qu'on avait prévu arriver tôt et passer du temps à la garderie pour que les filles puissent jouer avec leurs amis et les éducatrices. On devait être là à 15h00, on est arrivés in extremis à 17:26. On a quand même vu plusieurs amis, j'étais contente. Je ne peux pas dire que je n'ai pas fondu en larmes en arrivant. Que d'émotions! Retourner là, c'est revivre beaucoup de moments marquants de nos vies.
On a dormi chez Marie-Claude et Jo. Les filles ont joué avec Max. C'était génial. On a joué dans plein de parcs, on est allés dans des petits commerces cutes qui ne sont pas des chaînes, on a acheté des hot dog dans un dep pour les faire griller au parc Jarry. C'était vivre Montréal à fond.
On a vu des amis à qui je n'ai pas assez parlé, le temps filait trop vite.
On est retournés dans la ruelle. C'était comme rentrer chez nous. En marchant, je me suis dit que je devais faire un lavage en arrivant parce qu'il faisait beau pour étendre. Mais non. Je n'arrivais pas chez nous. Ma corde à linges n'était plus dans cette ruelle.
Je suis tellement contente d'être revenue à Montréal. J'aime tellement cette ville où j'ai passé toute ma vie adulte. Je l'aime d'amour.
Je suis bien à Gatineau, mais c'est un mode de vie très différent. Ce n'est pas la même chose. Il faut s'adapter. Ce n'est pas une transition facile.
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