Bamako

Bamako, c'était notre premier bébé, notre petit chaton devenu gros chat.

Je me souviens du moment où on l'a vu, quand on est allés le chercher chez une amie et qu'il a couru vers nous. Il savait qu'on était là pour lui et qu'on allait l'aimer.

Il était tellement petit, il pouvait se promener sur ma main. Je l'ai caché dans mon manteau pour prendre le métro et on l'a amené avec nous.

Au début, il était énervé. Il m'a grafigné les bras au sang souvent, mais il faut dire que je jouais raide un peu, je le cherchais. Il attaquait mes jambes quand je portais des collants. Ils étaient tous troués! Il avait peur du ventilateur de la salle de bain et se cachait sous le divan aussitôt qu'on le partait. Ça, c'est jusqu'au jour où il est devenu trop grand pour rentrer dans sa cachette.

Il a grandi. On a déménagé. Il avait toujours son endroit préféré, selon l'appartement. Une chaise, un dessus de divan, un vieux matelas entreposé dans un corridor qu'on gardait juste pour lui, parce qu'il aimait se coucher dessus.

Daphné est arrivée, Margot aussi. C'était le meilleur chat avec elles. Elles ne lui ont pas fait la vie facile, mais c'était avec tellement d'amour.

Puis, il est parti. Bamako est au paradis de chats. Son spot préféré est vide. Il ne reste que les traces de griffes qu'ils a faites sur le pouf comme témoignage de son passage. Sa litière et sa gamelle ne sont plus là, mais je marche autour  quand même. Un peu par habitude, un peu pour ne pas l'oublier.

Tout est arrivé très rapidement. Un jour, il allait bien. L'autre, il ne pouvait plus marcher. Un cancer détruisait son genou et ça allait être de plus en plus douloureux pour lui. On l'a amené chez le vétérinaire et on l'a flatté jusqu'à la fin, jusqu'à son dernier souffle.

C'était un chat, il ne faisait rien d'autre que manger et rester coucher. Sa présence était à peine de remarquable au quotidien, mais il était là, avec nous. Il faisait parti de la famille et maintenant il y a un vide.

J'écris ce texte pour laisser une trace de lui à quelque part d'autre que dans nos cœurs. Il me manque et va me manquer longtemps.

Je t'aime Bamako, mon gros chat d'amour.




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