Maman Montréal

Quand la vie m’envoie des défis, la chose à faire, c’est passer du temps avec les filles. Elles sont la source d’énergie qui m’aide à avancer. Leurs yeux sont tellement brillants, leur sourire tellement large, leurs étreintes tellement fortes. On est allées cueillir des pommes ensemble, elles et moi. C’était une journée magnifique. Il y avait presque trop de soleil! Margot aimait remplir le sac de pommes et Daphné aimait les manger au fur et à mesure. Margot a même dit ''pomme''!  On a même eu la chance d’y aller avec Marie-Claude et sa belle fille d’amour! Ma nièce est absolument adorable! Margot et Daphné l’adore. Je pense que Margot a passé un gros 15 minutes à lui donner un câlin après l’autre. C’était juste tellement beau!!

Veut, veut pas, mes habitudes de vie sont influencées par ma maternité. Je fais des choses que je ne ferais pas autrement. Il y a des activités que j’aime faire alors que je ne savais même pas que c’était des activités il y a 5 ans! Par exemple, j’aime dessiner des monstres à la craie dans la ruelle. Je pourrais faire ça tous les soirs. Souvent, Daphné se tanne avant moi. L’inverse est aussi vrai. J’haïs donner le bain aux filles. Je suis toujours inconfortable, mouillée et elles sont constamment placées 3 cm trop loin pour que je réussisse à les laver comme du monde. C’est désagréable. Une chose que j’aime, c’est écouter les Lolirocks. C’est une émission délicieuse sur Netflix. En gros, 3 princesses magiques combattent les deux nigauds de service d’un gros méchant qui contrôle une planète, tout ça dans le but de récupérer des cristaux magiques pour libérer les parents d’une d’entre elles.   Elles sont méga puissantes, elles ont du caractère et elles s’entraident. Bien ...

Daphné est une petite fille incroyable. Elle est belle, curieuse, intelligente, drôle, empathique, fonceuse, courageuse, acrobate, précise, ambitieuse… C’est une grande sœur extraordinaire et une fille adorable. Je l’aime du plus profond de mon cœur. Elle est comme ça 95 % du temps. Le 5 % qui reste, c’est quelque chose. Quand elle pique des colères, c’est d’une intensité incroyable. Elle crie, elle pleure, elle frappe tout ce qui est à distance de bras… On essaye tout pour la calmer : l’ignorer, la mettre en retrait, la chicaner, lui parler doucement, lui enlever sa poupée… Rien ne fonctionne. Elle est prise dans sa colère et elle n’arrive pas à en sortir… Le pire, c’est que c’est toujours pour des trucs ridiculement anodins, pour un oui, pour un non, pour l’histoire avec maman ou papa, pour mettre des souliers ou des sandales… « Quand tu te souviendras de la raison de ta colère, tu viendras nous le dire. EN attendant, on peut être de bonne humeur, ok ? »...

Je suis de nature optimiste. Le verre est à moitié plein, même quand c’est une petite moitié. Ce matin, la météo annonçait seulement 30% de pluie, j’ai donc étendu mon linge sur la corde et proposé d’aller faire une promenade à vélo pour découvrir un nouveau parc. On a repoussé la sieste du matin de Margot, à nos risques et périls. Le manque de sommeil me stressait plus que la pluie. Finalement, une chance que le nouveau parc avec une petite maisonnette. On s’y est cachés pendant la première averse. On est restés pendant l’accalmie, mais l’orage s’annonçait à coup de tonnerres lointains. On a remis tout le monde dans le chariot de vélo juste à temps pour prendre une douche. La pluie tombait tellement fort, on voyait à peine devant nous! Et, bien sûr, elle s’est arrêtée 2 minutes après notre arrivée à la maison. Classique météo. On a eu du fun au parc et on eu la chanson It’s Raining Man dans la tête. C’était quand même un succès!

Aujourd’hui, c’était le shower d’une bonne amie de l’université. Ce genre d’évènement, c’est l’occasion de voir des gens qu’on a perdus de vue, des amis à qui on dit « on devrait aller prendre un café » et avec qui le café a le temps de refroidir quand on finit par se voir parce qu’on jase sans cesse. Avant, il y avait des baptêmes, des premières communions, des mariages… Il y en avait, des occasions de se voir, de rattraper le temps perdu. Maintenant, elles sont plus rares ; il faut les apprécier.   J’ai revu des amis d’université. J’ai passé tellement de temps avec eux, avec elles surtout. Des cafés, des bières, des fous rires, des heures à faire des travaux dont j’ai complètement oublié le sujet. Ça fait tellement de bien de me replonger dans cet univers, même juste un peu. J’ai passé des années incroyables à l’UQAM, c’était la belle vie. Malgré la pluie d'aujourd'hui, il y avait autant de soleil dans mon cœur que d'humidité dans l'air! Des fois, le soir,...